*Le Kitáb-i-Aqdas dit : « Nous vous avons ordonné de prier et de jeûner dès l’âge de maturité (15 ans) ; c’est un ordre de Dieu, votre Seigneur et le Seigneur de vos pères... Les voyageurs, les malades et les femmes enceintes ou allaitantes ne sont pas tenus de jeûner... Abstenez-vous de toute nourriture et boisson du lever au coucher du soleil et prenez garde de ne pas laisser le désir vous priver de ce bienfait prescrit dans le Livre. » Le jeûne dure pendant le dernier de l’année badí.
Je t’implore, ô mon Dieu, par ton signe puissant, et par la révélation de ta grâce à l’humanité, de ne pas me fermer la porte de la cité de ta présence et de ne pas décevoir les espoirs que j’ai placés dans les manifestations de ta bonté parmi tes créatures.
Vois, ô mon Dieu : je m’attache à ton Nom, le plus saint, le plus lumineux, le plus puissant, le plus éminent, le plus élevé, le plus glorieux et je saisis le pan du vêtement auquel tous s’agrippent dans ce monde et dans le monde à venir.
Je t’implore, ô mon Dieu, par ta voix très mélodieuse et ton verbe suprême. Rapproche-moi toujours davantage du seuil de ta porte et ne me retiens pas loin de l’ombre de ta miséricorde ni du dais de ta générosité.
Vois, ô mon Dieu : je m’attache à ton Nom, le plus saint, le plus lumineux, le plus puissant, le plus éminent, le plus élevé, le plus glorieux et je saisis le pan du vêtement auquel tous s’agrippent dans ce monde et dans le monde à venir.
Je t’implore, ô mon Dieu, par la splendeur de ton front radieux et l’éclat de ta présence qui resplendit depuis l’horizon suprême. Attire-moi par le parfum de ton vêtement et donne-moi à boire le nectar de ta parole.
Vois, ô mon Dieu : je m’attache à ton Nom, le plus saint, le plus lumineux, le plus puissant, le plus éminent, le plus élevé, le plus glorieux et je saisis le pan du vêtement auquel tous s’agrippent dans ce monde et dans le monde à venir.
Je t’implore, ô mon Dieu, par les cheveux qui balaient ton visage comme ta plume bénie se meut sur les pages de tes écrits en répandant sur le royaume de la création cette senteur musquée des significations cachées. Suscite en moi le désir de servir ta cause sans risquer la chute et sans être entravé par les allusions de ceux qui contestent tes signes et se détournent de ton visage.
Vois, ô mon Dieu : je m’attache à ton Nom, le plus saint, le plus lumineux, le plus puissant, le plus éminent, le plus élevé, le plus glorieux et je saisis le pan du vêtement auquel tous s’agrippent dans ce monde et dans le monde à venir.
Je t’implore, ô mon Dieu, par le nom que tu as choisi pour être le roi des noms et qui subjugue tous ceux qui sont au ciel et sur la terre. Permetsmoi de contempler le soleil de ta beauté et sersmoi le vin de ta parole.
Vois, ô mon Dieu : je m’attache à ton Nom, le plus saint, le plus lumineux, le plus puissant, le plus éminent, le plus élevé, le plus glorieux et je saisis le pan du vêtement auquel tous s’agrippent dans ce monde et dans le monde à venir.
Je t’implore, ô mon Dieu, par la tente de ta majesté plantée sur les plus hautes cimes et le dais de ta révélation dressé sur les plus hauts sommets. Aide-moi à réaliser ce que ta volonté désire et ce que ton dessein révèle.
Vois, ô mon Dieu : je m’attache à ton Nom, le plus saint, le plus lumineux, le plus puissant, le plus éminent, le plus élevé, le plus glorieux et je saisis le pan du vêtement auquel tous s’agrippent dans ce monde et dans le monde à venir.
Je t’implore, ô mon Dieu, par ta beauté qui brille à l’horizon éternel, beauté devant laquelle, dès son apparition, le royaume de beauté lui-même s’incline en signe d’adoration et qu’il glorifie
d’une voix vibrante. Accorde-moi de mourir à tout ce que je possède pour vivre de ce qui t’appartient. Vois, ô mon Dieu : je m’attache à ton Nom, le plus saint, le plus lumineux, le plus puissant, le plus éminent, le plus élevé, le plus glorieux et je saisis le pan du vêtement auquel tous s’agrippent dans ce monde et dans le monde à venir.
Je t’implore, ô mon Dieu, par la manifestation de ton nom, le Bien-Aimé, pour lequel le cœur de tes amants se consume et vers lequel s’élève l’âme de tous ceux qui vivent sur terre. Aide-moi à me souvenir de toi parmi tes créatures et à te célébrer parmi ton peuple.
Vois, ô mon Dieu : je m’attache à ton Nom, le plus saint, le plus lumineux, le plus puissant, le plus éminent, le plus élevé, le plus glorieux et je saisis le pan du vêtement auquel tous s’agrippent dans ce monde et dans le monde à venir.
Je t’implore, ô mon Dieu, par le bruissement de l’Arbre divin et les murmures des brises de ta parole dans le royaume de tes noms. Éloigne-moi de tout ce que tu abhorres et attire-moi près du lieu où resplendit l’Aurore de tes signes.
Vois, ô mon Dieu : je m’attache à ton Nom, le plus saint, le plus lumineux, le plus puissant, le plus éminent, le plus élevé, le plus glorieux et je saisis le pan du vêtement auquel tous s’agrippent dans ce monde et dans le monde à venir.
Je t’implore, ô mon Dieu, par cette lettre qui, à peine sortie de la bouche de ta volonté, fit déferler les océans et souffler les vents, se former les fruits et naître les arbres, qui fit s’effacer les anciens vestiges, se déchirer les voiles et se hâter ceux qui te sont dévoués vers la lumière de la face de leur Seigneur, l’Indépendant. Fais-moi connaître ce que tu recèles dans les trésors de ta connaissance et les écrins de ta sagesse.
Vois, ô mon Dieu : je m’attache à ton Nom, le plus saint, le plus lumineux, le plus puissant, le plus éminent, le plus élevé, le plus glorieux et je saisis le pan du vêtement auquel tous s’agrippent dans ce monde et dans le monde à venir.
Je t’implore, ô mon Dieu, par le feu de ton amour qui chasse le sommeil des yeux de tes élus et de tes aimés, par leurs louanges et leur mention de toi dès l’aube. Compte-moi parmi ceux qui ont atteint ce que tu as révélé dans ton livre et manifesté par ta volonté.
Vois, ô mon Dieu : je m’attache à ton Nom, le plus saint, le plus lumineux, le plus puissant, le plus éminent, le plus élevé, le plus glorieux et je saisis le pan du vêtement auquel tous s’agrippent dans ce monde et dans le monde à venir.
Je t’implore, ô mon Dieu, par la lumière de ta présence qui exhorte ceux qui te sont proches à recevoir les flèches de ton décret et ceux qui te sont dévoués à faire face, en ton sentier, aux épées de tes ennemis. Révèle pour moi ce que ta plume bénie a révélé pour tes fidèles et tes élus.
Vois, ô mon Dieu : je m’attache à ton Nom, le plus saint, le plus lumineux, le plus puissant, le plus éminent, le plus élevé, le plus glorieux et je saisis le pan du vêtement auquel tous s’agrippent dans ce monde et dans le monde à venir.
Je t’implore, ô mon Dieu, par ton nom qui écoute l’appel de tes amants, par les soupirs de ceux qui te désirent, les pleurs de ceux qui sont proches de toi et les plaintes de ceux qui te sont dévoués, par ton nom qui comble les vœux de ceux qui ont placé leurs espoirs en toi, et qui réalise leurs désirs par ta grâce et ta générosité, et par ton nom qui fait surgir l’océan du pardon devant ton visage et pleuvoir ta générosité sur tes serviteurs. Pour chacun de ceux qui se tournent vers toi et qui suivent le jeûne que tu as prescrit, inscris la récompense accordée à ceux qui ne parlent qu’avec ta permission et qui abandonnent, en ton chemin, tout ce qu’ils possèdent et le font par amour pour toi.
Je t’implore, ô mon Dieu, par toi-même, par tes signes et par tes preuves, par l’éclat du Soleil de ta beauté et par tes Branches. Efface les offenses de ceux qui obéissent à tes lois et observent ce que tu leur ordonnes dans ton livre.
Vois, ô mon Dieu : je m’attache ton Nom, le plus saint, le plus lumineux, le plus puissant, le plus éminent, le plus élevé, le plus glorieux et je saisis le pan du vêtement auquel tous s’agrippent dans ce monde et dans le monde à venir.
-Bahá'u'lláhÔ mon Dieu, en ces jours tu enjoins à tes serviteurs d’observer le jeûne. Aux yeux de tous, sur la terre comme au ciel, tu en fais un ornement du préambule du Livre des lois révélé pour tes créatures et une parure du précieux recueil de tes commandements. Tu dotes chaque heure de ces jours d’une vertu que toi seul discernes, toi dont la connaissance embrasse toute la création. Tu assignes également à chaque âme une part de cette vertu, en accord avec le livre de ton décret et les écrits de ton jugement irrévocable. Plus encore, tu alloues à chaque peuple de la terre une page de ces livres et de ces écrits.
Ô toi, le Roi des rois, à l’aube de chaque jour et selon ton décret, tu offres la coupe de ton souvenir à tes amants passionnés. Enivrés du vin de ton infinie sagesse, ils abandonnent leur couche dans leur désir de célébrer ta louange et de chanter tes vertus, et fuient le sommeil dans leur ardent désir d’approcher ta présence et de jouir de ta générosité. Leurs yeux restent fixés sur l’Aube de ta bonté et leur visage se tourne vers la Source de ton inspiration. Fais donc pleuvoir sur nous et sur eux, des nuages de ta bonté, ce qui convient au ciel de ta générosité et ta grâce.
Loué soit ton nom, ô mon Dieu ! Voici l’heure où tu ouvres à tes créatures et à tous les habitants de ta terre les portes de ta libéralité et les portails de ta tendre miséricorde. Par ceux qui répandirent leur sang dans ton chemin, qui dans leur désir de toi se libérèrent de tout attachement à tes créatures et qui furent transportés par les douces saveurs de ton inspiration avec tant de force que chaque membre de leur corps entonna une louange et vibra à ton souvenir, je te supplie. Accorde-nous ce que tu as irrévocablement ordonné dans cette révélation. La puissance de cette révélation fait clamer à chaque arbre ce que le Buisson ardent divulgua jadis à Moïse, ton Interlocuteur, elle permet au moindre galet de chanter encore tes louanges comme les pierres au temps de Muh∂ammad, ton Ami.
Ô mon Dieu, ce sont eux que tu daignes gratifier de ta présence et à qui tu permets de communier avec celui qui te révèle. Les vents de ta volonté les avaient dispersés et tu les as réunis sous ton ombre et leur as permis de pénétrer dans l’enceinte de ta cour. Maintenant que tu les as placés à l’ombre du dais de ta miséricorde, aide-les à atteindre ce qui convient à un rang si auguste.
Ô mon Dieu, n’accepte pas qu’ils soient de ceux qui ne reconnaissent pas ton visage bien que proches de toi, et qui sont privés de ta présence bien que demeurant à tes côtés.
Ô mon Seigneur, voici tes serviteurs qui ont pénétré avec toi dans cette plus grande Prison ; dans ses murs, ils ont observé le jeûne comme tu le leur as ordonné dans les tablettes de ton décret et les livres de ton commandement. Révèle-leur ce qui les purifiera complètement de tout ce que tu abhorres afin qu’ils te soient totalement dévoués et se détachent entièrement de tout sauf de toi.
Ô mon Dieu, fais pleuvoir sur nous ce qui convient à ta grâce et à ta générosité. Ô mon Dieu, fais-nous vivre dans le souvenir de toi, mourir dans l’amour de toi et gratifie-nous de ta présence dans l’au-delà, en ces mondes inscrutables à tous sauf à toi.
Tu es notre Seigneur et le Seigneur de tous les mondes, le Dieu de tous ceux qui sont au ciel et sur la terre.
Ô mon Dieu, tu vois ce qui est advenu à tes aimés en tes jours. Ta gloire m’en est témoin ! Les lamentations de tes élus s’élèvent dans tout ton royaume. Certains furent capturés par les infidèles de ton pays qui les empêchèrent de s’approcher de toi et d’atteindre la cour de ta gloire. D’autres t’approchèrent, mais ne purent contempler ton visage. D’autres encore, dans leur ardent désir de te contempler, purent pénétrer dans l’enceinte de ta cour, mais laissèrent se placer entre eux et toi les voiles de l’imagination humaine et les maux infligés par les oppresseurs au sein de ton peuple.
Ô mon Seigneur, voici l’heure que tu places au-dessus des autres heures et que tu relies à tes créatures les meilleures. Ô mon Dieu, par toi-même et par elles, je te supplie. Ordonne pour cette année ce qui exaltera tes bien-aimés et permettra au Soleil de ta puissance de briller au-dessus de l’horizon de ta gloire et d’illuminer le monde entier par ta volonté souveraine.
Rends ta cause victorieuse, ô mon Seigneur, et abaisse tes ennemis. Décrète pour nous le bien de cette vie et de la vie à venir. Tu es la Vérité qui connaît les mystères. Il n’est pas d’autre Dieu que toi, le Magnanime, le Très-Généreux.
-Bahá'u'lláhGloire à toi, ô Seigneur, mon Dieu ! En ces jours, tu enjoins à tous les hommes d’observer le jeûne. Que ce jeûne purifie leur âme et les affranchisse de tout attachement à un autre que toi, que de leur cœur s’élève ce qui est digne de la cour de ta majesté et du siège de la révélation de ton unité !
Ô mon Seigneur, que ce jeûne devienne une rivière aux eaux vivifiantes et engendre la vertu dont tu l’as doté ! Permets-lui de purifier le cœur de tes serviteurs tournés vers ton nom très glorieux malgré les maux de la terre, et restés insensibles au bruit et à la fureur de ceux qui répudient les signes radieux accompagnant la venue de la Manifestation investie de ta souveraineté, de ton pouvoir, de ta majesté et de ta gloire. Dès qu’ils ont entendu ton appel, ces serviteurs se sont précipités vers ta miséricorde ; les vicissitudes de ce monde et les limitations humaines n’ont pu les retenir loin de toi.
Ô mon Dieu, je témoigne de ton unité et confesse ton unicité, je m’incline modestement devant les révélations de ta majesté et m’émerveille humblement devant l’éclat de ta gloire transcendante. Tu m’as donné de connaître ton Être révélé aux yeux des hommes par le pouvoir de ta souveraineté et de ta puissance, et j’ai cru en lui. Je me suis tourné vers lui, détaché de tout et tenant fermement la corde de tes dons et de tes bienfaits. J’ai embrassé sa vérité et la vérité de toutes les lois et préceptes merveilleux qui lui ont été révélés.
C’est par amour pour toi que je jeûne, pour suivre tes injonctions, et c’est ta louange aux lèvres, que je romps ce jeûne conformément à ton bon plaisir.
Ô mon Seigneur, que je ne sois pas de ceux qui jeûnent pendant le jour, se prosternent la nuit devant ta face, mais répudient ta vérité, renient tes signes, réfutent ton témoignage et pervertissent tes paroles !
Ô mon Seigneur, ouvre mes yeux et les yeux de ceux qui te cherchent afin que nous te reconnaissions par tes propres yeux. C’est un commandement que tu nous donnes dans le livre révélé à celui que ta volonté a choisi, celui que parmi toutes les créatures tu as désigné pour recevoir tes faveurs, celui qu’il t’a plu d’investir de ta souveraineté et que tu as honoré en lui confiant ton message pour ton peuple. Loué sois-tu ô mon Dieu ! Dans ta bonté, tu nous permets de le reconnaître et d’accepter tout ce que tu lui as révélé, nous conférant l’honneur d’atteindre la présence de celui que tu as promis dans ton Livre et tes Écritures.
Ô mon Dieu, tu me vois le visage tourné vers toi, tenant fermement la corde de ta tendre sollicitude et de ta générosité, suspendu au pan de ta bienfaisante miséricorde et de tes multiples faveurs. Je t’en supplie ! Ne tue pas mon espoir de réaliser ce que tu as ordonné à tes serviteurs qui se tournent vers l’enceinte de ta cour et le sanctuaire de ta présence et qui observent le jeûne par amour pour toi. Ô mon Dieu, je confesse que tout ce qui procède de moi est indigne de ta souveraineté et de ta majesté. Et pourtant, je t’implore par ton Nom qui, dans la gloire de tes titres les plus excellents, révèle ton Être à toute chose créée au cours de cette révélation qui manifeste ta beauté par ton Nom le plus resplendissant. Donne-moi à goûter le vin de ta miséricorde et le pur breuvage de ta grâce qui jaillissent de la main droite de ta volonté, afin que je fixe mon regard sur toi, que je me détache de tout sauf de toi, et que le monde et tout ce qui le compose m’apparaissent comme un jour fugace que tu ne juges pas bon de créer.
Ô mon Dieu, toi qui te nommes Dieu de miséricorde ! Daigne aussi faire pleuvoir du ciel de ta volonté et des nuages de ta miséricorde ce qui nous purifiera de l’odeur fétide de nos transgressions.
En vérité, tu es le Tout-Puissant, le TrèsGlorieux, le Bienfaisant.
Ô mon Seigneur, ne repousse pas celui qui se tourne vers toi et ne souffre pas que celui qui s’est approché de toi soit renvoyé loin de ta cour. Ne détruis pas les espoirs du suppliant qui tend ses mains pour recevoir ta grâce et tes bienfaits et ne prive pas tes serviteurs sincères des merveilles de ta bienveillance et de ta tendre bonté. Tu pardonnes et tu es généreux, ô mon Seigneur ! Tu as le pouvoir de faire ce que tu veux. Impuissant devant les révélations de ton pouvoir, perdu devant les preuves de ta richesse, tout autre que toi n’est rien comparé aux manifestations de ta souveraineté transcendante et reste sans force devant les signes et les preuves de ton pouvoir. Vers quel refuge puis-je me diriger, ô mon Seigneur, si ce n’est vers toi ? Vers quel havre me précipiter ? Le pouvoir de ta puissance m’en est témoin. Il n’est d’autre protecteur que toi, d’autre lieu où s’abriter que toi, d’autre refuge à chercher que toi. Ô mon Seigneur, fais-moi goûter la divine douceur de ta louange et de ton souvenir. Je le jure par ton pouvoir. Qui goûte à cette douceur se libèrera de tout attachement au monde et à ce qu’il contient et se tournera vers toi, purifié du souvenir de tout autre que toi.
Ô mon Dieu, inspire mon âme de ton merveilleux souvenir afin que je glorifie ton Nom.
Que je ne sois pas de ceux qui lisent tes paroles sans y trouver le don caché qu’elles contiennent selon ton décret ! Il donne vie aux âmes de tes créatures et au cœur de tes serviteurs. Ô mon Seigneur, compte-moi au nombre de ceux que les doux effluves qui se répandent en tes jours, bouleversent au point de donner leur vie pour toi et de se hâter vers le lieu de leur mort dans leur ardent désir de contempler ta beauté et d’atteindre ta présence. Et quand on leur demande : « Où allezvous ? », ils répondent : « À Dieu, le Possesseur de toutes choses, le Secours, l’Absolu ! »
Malgré les transgressions de ceux qui se détournent de toi et se comportent avec arrogance envers toi, ils te vénèrent et tournent leur visage vers toi et vers ta miséricorde. Ils sont bénis par l’Assemblée céleste, loués par les habitants des cités éternelles et, au-delà d’eux, par ceux sur le front desquels ta Plume bénie a écrit : « Voici le peuple de Bahá. Grâce à lui, rayonne la splendeur de la lumière de la providence. » Ainsi en est-il, sur ton ordre et par ta volonté dans le livre de ton décret irrévocable.
Proclame leur grandeur, ô mon Dieu, et la grandeur de ceux qui, vivants ou morts, tournent autour d’eux. Procure-leur ce que tu destines aux justes parmi tes créatures. Tu as le pouvoir de tout accomplir. Il n’est pas d’autre Dieu que toi, le Tout-Puissant, le Secours, l’Omnipotent, le TrèsGénéreux.
Que nos jeûnes ne se terminent pas avec ce jeûne, ô mon Seigneur, ni tes alliances avec cette alliance. Accepte ce que nous avons fait par amour pour toi et pour ton bon plaisir, et ce que nous avons laissé inachevé de par notre soumission à nos désirs mauvais et corrompus. Permets-nous de tenir avec ténacité la corde de ton amour et de ton bon plaisir, et protège-nous des méfaits de ceux qui t’ont renié et ont répudié tes signes les plus resplendissants. En vérité, tu es le Seigneur de ce monde et de l’autre. Il n’est pas d’autre Dieu que toi, l’Éminent, le Très-Haut.
Ô Seigneur, mon Dieu, glorifie le Point Premier,* le Mystère divin, l’Essence invisible, l’Orient de divinité et la Manifestation de ton autorité. Il exposa toute la connaissance du passé et du futur, dévoila les perles de ta sagesse cachée et révéla le mystère de ton précieux nom. Lui que tu désignas comme l’annonciateur de celui dont le nom réunit les lettres S.O.I.S, lui qui divulgua ta majesté, ta souveraineté et ton pouvoir, révéla tes paroles et exposa avec clarté tes lois, diffusa tes signes, établit ton Verbe, mit à nu le cœur de tes élus et réunit tous ceux qui sont au ciel et sur la terre, lui que tu appelas ‘AlíMuh∂ammad dans le royaume de tes noms, et Esprit des esprits dans le livre de ton décret irrévocable, lui que tu investis de ton propre titre, dans le nom de qui tous les autres noms réapparurent sur ton ordre et par le pouvoir de ta puissance, lui en qui tous tes titres et attributs atteignirent leur perfection. Dans ton monde invisible et tes saintes cités, lui appartiennent également tous les noms, celés en tes tabernacles sacrés.
Glorifie de même ceux qui crurent en lui et en ses signes, qui se tournèrent vers lui, parmi ceux qui reconnaissent ton unité dans cette dernière Manifestation, Manifestation dont il fit mention dans ses tablettes, livres et écrits, et dans tous les versets merveilleux et les paroles étincelantes qui lui furent révélés. C’est cette même Manifestation dont tu lui as demandé d’établir l’alliance avant qu’il n’ait établi sa propre alliance. C’est elle que célèbre le Bayán. Il loue son excellence, établit sa vérité, proclame sa souveraineté et parfait sa cause. Heureux qui se tourne vers lui et accomplit ce qu’il demande, ô toi, Seigneur des mondes, Désir de tous ceux qui t’ont connu !
Loué sois-tu, ô mon Dieu, car tu nous aides à le reconnaître et à l’aimer. Par lui et les Orients de ta divinité, par les Manifestations de ta souveraineté, les Trésors de ta révélation et les Réceptacles de ton inspiration, je te supplie. Permets-nous de le servir et de lui obéir, d’aider sa cause et de disperser ses adversaires. Tu as le pouvoir de faire ce qui te plaît. Il n’est pas d’autre Dieu que toi, le Tout-Puissant, le Très-Glorieux, celui dont tous les hommes implorent le secours.
-Bahá'u'lláh